à intégrer le numérique dans leur pratiques, leur vision et partant la stratégie ? Sachant qu'ils ont peu de temps à dégager et encore moins s'ils ne sont pas convaincus de l'urgence ?

dirigeants transformation digitale
9
3

23 réponses

il y a 9 ans par oimoci
Très concrètement, je demanderais à leur assistance de ne plus imprimer leurs mails et je leur fournirais un séminaire de 2 jours : "tout faire avec un smart-phone" ou "comment un smart-phone a sauvé ma vie"...
Ensuite, je leur ferais découvrir quelques applications bien disruptives en relation avec l'activité de l'entreprise, et enfin, pour être sûr de les convaincre, je les ferais coacher par mes gamines de 12 ans pendant au moins une journée !
12
il y a 9 ans par MarionBreuleux
Merci @oimoci :) Le séminaire 2 jours avec un smartphone ça peut donner des choses super étonnantes !! Et les gamines de 12 ans... ça risque de piquer un peu ! j'aime :)
3
il y a 9 ans par MickaelGUERIN
Peut etre pas 12 ans, cher @oimoci, mais ler everse mentoring me parait ultra pertienent... Donc peut-être els faire voyage en TER, RER, Metro... au mileu des étudiants, à la fac, au lycée, pur qu'ils prennent conscience qu'effectivement, le monde est déjà "mobile inside". Sophie DELMA (@s_delmas sur Twitter) a travaillé la dessus, notamment avec BNPParibas... Elle me semble très accessible... @Bérangere Touchemann a sans doute uen vision aussi, ainsi que @Coryne Nicq...
3
il y a 9 ans par usercentric
Parler de digital sous forme de scénarios d'usage : faire des récits très concrets d'utilisations du numérique - vu sous l'angle de l'utilisateur - si possible par des acteurs de votre filière ou proches. Donc pas de concepts, pas de jargons, pas de business plan hermétiques et ronflants mais du story telling qui leur parlera autant qu'à votre grand-mère.
9
il y a 9 ans par AlainPatoux
Je suis tout a fait d'accord avec Denis.
Il y a trop d'intellos qui vous expliquent la vie mais qui n'ont jamais rien fait de leur dix doigts et surtout jamais géré une entreprise.
Les dirigeants ce qu'il veulent c'est du concret, rien de mieux que du partage et du benchmark avec des pairs de sociétés qui ont obtenus des résultats tangibles en passant au digital, c'est ce qui peut leur donner envie.
Les questions qu'ils posent régulièrement sont du genre:
Et au fait comment faisait on sans le digital ? A quoi sert le digital si les basiques ne sont pas en place ?
A qui profite réellement le passage au digital des entreprises.Quel retour sur investissement ?
Alors affutez vos réponses :)
4
il y a 9 ans par JulienCantoni
Marion,

Je crois qu'il faut les mettre dans un tiers lieux une bonne semaine pour commencer, mais qu'ils ne soient pas toujours isolés, ils faut qu'ils soient parfois au milieu des coworkers. des makers... Qu'ils aillent donc aussi voir des Fablabs, que des spécialistes de l'économie collaborative et des acteurs économiques déjà engagés dans cette voie, ceux qui la vivent, souvent jeunes, qu'ils animent le séminaire, leur expliquent ce qu'est l'économie collaborative, ce qu'elle implique et qu'il commence à co-créer une vision ensemble. Pour moi, bien que je comprennes l'argument d'Alain qui veut du pragmatique, de l'actionnable, je crois qu'il y a malgré tout un travail profond sur les représentations à faire (rapport au pouvoir, à la propriété, à l'autorité, à la compétition...). Sans cela rien de possible selon moi. Accor se fait détroner par booking (6 fois sa capitalisation alors que c'est accor qui a les hôtels, les salariés), et son PDG dit qu'il va investir 250 millions dans le digital. Mais le problème d'accor c'est son écosysteme fermé, sa vision propriétaire, l'auto-centrage des marques, son style de management. Accor n'a pas un problème technique qui sera réglé techniquement, Accor a un problème de rapport au monde, de rapport à ses collaborateurs, de rapport à ses clients. Il y aura beau avoir des chariots de femmes de chambres connectés (si, si cela fait partie des 250 millions) , cela ne changera pas grand chose. Le jour où leur femme de chambre aura l'impression que le COMEX est persuadé qu'elle pourra co-créer de la valeur, de l'accueil, du réseau alors peut-être que la question du digital ne se posera même plus mais qu'elle s'imposera. Cela ne concerne d'ailleurs pas que les grands groupes qui se font "Ubériser", le débat sur le monde du livre ci-dessus m'amuse beaucoup -pour bien le connaitre. Pour la librairie même combat, c'est une question de représentations. Tous les outils techniques existent pour contrer amazon en France, oui, oui, sans exception (cloud, logistique cross canal à la demande, ERP et CMS opensource etc) mais les libraires sont ils prêts à faire leur révolution ? Certains l'ont réussie et ça marche.

Je crois par contre que même les cabinets de conseil ne sont pas armés pour cela, il faut faire intervenir des réseaux comme Ouishare, la FING, des fondateurs de tiers lieux, de la finance open et distribuée, des penseurs de l'économie de demain comme Michel Bauwens, c'est tellement d'ailleurs mon sentiment que je tente de fédérer certains de ces acteurs pour apporter des solutions à la question que vous posez.

Bonne journée Marion.

Collaborativement,

Julien.
8
il y a 9 ans par oimoci
Bien vu Julien !
Pour info, nous avons la chance d'avoir plusieurs représentants de la FING et de OuiShare sur Skiller, mais aussi de Cantines, de Fablabs, ... On devrait trouver des réponses :)
2
il y a 9 ans par fdomon
+1
Temps qu'ils ne mettent pas les mains dans le cambouis , ils ne peuvent pas comprendre. L'idée de reverse mentorat pourquoi pas. Mais pour quoi faire ? Nous avons mis en place cela pour que des membres de codir créent leur propre Pkm (environnement personnel d'apprentissage): se connecter, organiser une veille, la partager avec un écosystème, la synthétiser. En faisant cela, ils découvrent les outils, mais surtout les usages derrières, la philosophie qu'ils sous-entendent. Et avec cette veille, ils découvrent le monde irl qui avance, qui coure sans eux...

Quant à ré-imaginer, ré-inventer le consulting, c'est une réflexion que j'ai pour socialearning. Las, je suis sur un autre projet et je n'ai pas le temps de m'en occuper...
4
il y a 9 ans par fdomon
+1
Temps qu'ils ne mettent pas les mains dans le cambouis , ils ne peuvent pas comprendre. L'idée de reverse mentorat pourquoi pas. Mais pour quoi faire ? Nous avons mis en place cela pour que des membres de codir créent leur propre Pkm (environnement personnel d'apprentissage): se connecter, organiser une veille, la partager avec un écosystème, la synthétiser. En faisant cela, ils découvrent les outils, mais surtout les usages derrières, la philosophie qu'ils sous-entendent. Et avec cette veille, ils découvrent le monde irl qui avance, qui coure sans eux...

Quant à ré-imaginer, ré-inventer le consulting, c'est une réflexion que j'ai pour socialearning. Las, je suis sur un autre projet et je n'ai pas le temps de m'en occuper...
2
il y a 8 ans par YohannROBERT
Votre référence à Accor me parle car j'ai évolué dans ce milieu pendant de longue années jusqu'à l'an dernier. L'organisation des entreprises hôtelières et des groupes hôteliers est effectivement caricaturale, la hiérarchie pyramidale dominant tout. a cela s'ajoute énormément de normalisation des services... peu de place pour l'autonomisation des collaborateurs. Donc Oui le digital peut s'y diffuser mais ce sera juste une question de changement d'outils (ah génial d'avoir un smartphone à la place du papier pour chekcer les chambres faites par les femmes de chambres ;-) ), sans réellement transformer le business et le service.
3
il y a 9 ans par Helene
Il va bien falloir les convaincre de l'urgence...
-créer ce sentiment d'urgence collectif en démultipliant les exemples de marchés disruptés en arrivant sur le leur ...Oui nous sommes concernés... et appuyer sur le caractère exponentiel et l'accélération de la transformation.
-Prévoir des exemples pour chaque membre .. JE suis concerné...(DG des différents Business , dir communication mais aussi les directions dits Fonctions supports : transformation supply-chain, R&D, RH....) idéalement mais pas si facile à organiser avec des intervenants des domaines .
- leur montrer ensuite des réussites de transformation, d'intégration de dispositifs digitaux qui ont été un levier de transformation : d'autres l'ont fait, on peut le faire
- proposer des RDV one to one pour échanger sur des points, des concepts qu'ils ont lus, entendus mais qu'ils n'ont pas forcément saisi.... l'occasion de leur montrer les usages des médias sociaux et répondre à leur question d'éventuel néophyte.
6
il y a 9 ans par Charlene
L'idée du 1to1 est vraiment intéressante, car souvent, ce n'est pas facile d'oser en groupe et surtout, on n'a pas forcément tout compris !
3
il y a 9 ans par gmaison
L'idée du 1to1 est intéressante, effectivement. Cela permet d'éviter l'effet de groupe. et la notion d'exemples aussi (avec des exemples variés startup comme entreprises "traditionnelles").
3
il y a 9 ans par Cyrille
Ne pas oublier non plus de montrer que ce n'est pas juste une nouvelle façon de faire les choses mais une façon de MIEUX faire les choses : plus rapide, plus efficace, plus fiable, plus productif ... autant d'arguments auxquels un COMEX est généralement sensible.
5
il y a 9 ans par JulienCantoni
Marion,
Un petit complément : en Nouvelle Zélande, le réseau Enspiral, fédère des freelancers, des entrepreneurs. Ils créent des solidarités, des outils communs pour ensuite apporter des solutions aux PME, grands groupes, collectivités locales, l'Etat pour les emmener vers l'économie collaborative, l'économie connectée et le commun. Et ça marche. Je crois que l'économie collaborative n'est pas que l'affaire de jeunes précurseurs qui va s'incarner dans des startups, des tiers lieux de freelancers, mais aussi l'affaire de tous les acteurs économiques et institutionnels. Un nouveau monde doit se bâtir, mais à partir aussi de l'ancien monde, quand on essaie de créer un monde à côté du monde, ça ne marche pas ou soit cela conduit à des affrontements bien plus destructeurs que créateurs. Le digital se développe pour l'instant surtout de façon disjointe des acteurs en place, le numérique d'un côté, l'économie traditionnelle de l'autre. Donc ta question est essentielle, les réponses qui lui seront apportées donc aussi, il faut entrer dans l'économie collaborative et connectée qui réconcilie numérique et tangible, profitabilité et sens.
Collaborativement,
Julien.
5
il y a 9 ans par Flo_Mo
Bonsoir Marion,
Je rappellerai au COMEX que « le primate outillé se trouve avantagé dans la lutte pour la vie » (Axel Kahn - 2007 : très bon bouquin).

Plus sérieusement (même si je l'étais déjà) montrez leurs les gains que cela va apporter (qualitativement et quantitativement).

Il faut s'intéresser à leurs préoccupations et en quoi le digital va les aider à réaliser leurs objectifs. En gros au lieu d'arriver avec un problème supplémentaire et des dépenses pour eux, proposez leurs des solutions à leurs problèmes d'aujourd'hui et de demain, donc des gains. Une belle petite balance économique pour conclure du type :
- aujourd’hui, les problèmes et les risques s'évaluent à X €,
- demain en investissant y €, le problème sera de X-n ou mieux encore X+n (faites-vous aider du contrôleur de gestion, il en a les compétences techniques. Et faites le raisonner investissement immatériel et amortissement...oui ça peut le surprendre, mais c'est ça les relations humaines).

Bon projet à vous @MarionBreuleux et à votre dispo le cas échéant.
4
il y a 9 ans par oimoci
Approche intéressante aussi Florent !
2
il y a 9 ans par SylvainFerry
Bonsoir
La question que je me poserais:
Quel dirigeant aujourd'hui n'est pas convaincu de la transformation de la societe physique vers le digital ? A date je ne vois aucun business qui peut se passer de ce canal. Si tu as deux jours ou trois jours tu les amène a palo alto (j'ai rencontre a l'epoque ebay et google). J'y suis alle perso il y a 4 ans un vrai choc . Le vrai probleme ensuite pour commencer la demarche c'est l'investissement temps et argent et trouver les bonnes competences pour avancer. Ah oui comme jerome j'ai deux fils de 16 ans et la c'est un cours de digital tout les soirs !
4
il y a 9 ans par gmaison
@MarionBreuleux pour ce faire, je te recommandes, d'abord, de lire cet article puis le livre qui y est mentionné à la fin (livre gratuit au format PDF) : medium.com/welcome-to-thefamily/comment-domine...

Il y a tout ce qu'il te faut pour leur faire comprendre que s'ils ne font rien, en l'espace de 5 à 6 ans il peuvent se retrouver au niveau de rien ;)

Tu peux également lire (mais en anglais seulement) le livr "The Innovator's dilemma" de Clayton Christensen. Un véritable "Know-how" pour l'innovation de rupture.

Sincèrement, prend vraiment le temps de les lire...
3
il y a 9 ans par MarionBreuleux
Merci @gmaison pour ces infos. je m'apprête à lire l'article et le bouquin cité à la fin de l'article semble top :)
1
il y a 9 ans par MickaelGUERIN
Oui, welcome the family, c'est top... l'article est bon, leur site est bon, leurs articles sont pertinents...
2
il y a 9 ans par oimoci
@MarionBreuleux @MickaelGUERIN @gmaison

J'en suis sincèrement désolé mais je trouve cet article aussi caricatural que vide de sens économique. Pardon !

Juste pour prendre un extrait : "Dans ce cas d’espèce, la transition numérique de la filière du livre signifie la fin des effets aval. Lorsque les éditeurs dominaient la filière, les effets aval se manifestaient par la multiplication des librairies, qui avaient accès à une ressource abondante, peu chère et de qualité (les livres), dont ils pouvaient faire commerce. Il en résultait la création de nombreuses entreprises dans le secteur de la librairie et de nombreux emplois. Si la filière est désormais dominée par « la plus grande librairie du monde », positionnée en aval au plus près des clients, les seuls effets aval tiennent à la libération de pouvoir d’achat pour les consommateurs, qui peuvent acheter plus de livres pour moins cher et allouer leur pouvoir d’achat ainsi reconstitué à d’autres postes. Le problème est qu’aujourd’hui, ces postes de dépenses — ceux qui captent instantanément tout surcroît de pouvoir d’achat — sont l’immobilier (qui ne fait qu’enrichir les propriétaires et ne crée pas d’emplois locaux) et la consommation… de produits importés (ce qui crée des emplois en Chine)."

On ne refait pas un peu l'histoire là, non ? La multiplication des librairies, c'était en quelle année ? Avant Carrefour, Leclerc, Auchan et les autres, dans les années 60 !? Et déjà, ce sont bien les acteurs les plus en aval de la filière, ceux en contact avec les clients, qui captaient le maximum de valeur... Mais, dans un système fermé (notre beau pays) et sous pression directe des acteurs historiques, la loi fixait un prix identique pour tous les commerçants afin de supprimer la concurrence... et malgré cela, ce n'était pas la fête des libraires !
Quand Amazon débarque, rebelote : grosse pression des lobbys pour interdire à Amazone de livrer gratuitement, 3 mois de débats stériles avant de sortir une nouvelle loi (on a peut-être un marché mondiale pour nos parlementaires, leurs assistants et amis lobbyistes, qui semblent bien être les champions du monde dans ce domaine !), qui sera contournée le lendemain par Amazon qui livre désormais les bouquins pour 1 centime d'euro.

Bon, et j'apprends donc d'un inspecteur des finances que l'immobilier ne crée pas d'emplois locaux (pas très délocalisable pourtant la construction...) et que tous les produits de consommation viennent de Chine !?!

Désolé, mais ça pousse à minima au débat !
3
il y a 9 ans par gmaison
@oimoci
En fait, et c'est ce qu'il faut faire comprendre à ce COMEX, les paradigmes économiques sont en train d'être transformés par le numérique. Ce dernier n'est pas une finalité, mais un vecteur, un support.
Le Credo de Nicolas Colin, via TheFamily, est de démontrer que les "filières", les réseaux de valeurs actuels, se feront disrupter avant longtemps du fait d'entreprises qui auront utilisé le numérique comme vecteur principal. Dans leur livre ils démontrent que les startups qui se connectent à la multitude (en aval donc) ET deviennent des plateformes (de services, opérationnelles) ont des potentiels de croissance ultra rapides. Conjointement au fait de se tourner *au départ* vers des non consommateurs *car leur innovation n'intéresse pas les filières constitués car souvent techniquement moins performantes*, les disruptent (cf. la multitude) et réussissent à leur réaliser "Their Job is done". La, on obtient un marché qui se crée "à côté" de la filière et ne commence à la menacer QUE lorsque les performances de l'innovation croisent celles de la filière. Et la, les startups commencent à capter la clientèle et donc transforme la filière en devenant des acteurs incontournables. (L'innovation peut consister en la défragmentation du marché par l'intermédiation OU bien justement par la désintermédiation) Et la filière est disruptée, phagocytée par les startups et les acteurs en place voués à disparaître. Une tendance remarquée des startups est celle des "full stack" qui, en aval d'un réseau de valeur, la remonte petit à petit : Netflix qui était avant tout un distributeur devient producteur (House of Cards).

Pour ma part, et c'est le discours que je tiens au travers du Cluster Numérique que j'ai créé, je pense qu'il est important, comme première approche, comme approche stratégique, de dire aux entreprises qu'elles doivent dissocier leur(s) métier(s) de l'entreprise elle-même. Ensuite c'est de se dire : comment faire évoluer mon métier en le "numérisant" pour faire en sorte que mon entreprise soit pérenne dans le temps ? Est-ce qu'un COMEX doit nécessairement basculer numérique pour prendre conscience ? L'impératif de passer au digital est stratégique et non opérationnel pour un COMEX. L'opérationnel est à embrasser par ... les opérationnels :)

voilà donc, @MarionBreuleux, ce qu'il faut lire dans l'article et dans le livre de Christensen. ou, pour être juste, ce que j'en ai compris.
2
il y a 9 ans par fdomon
@gmaison "Est-ce qu'un COMEX doit nécessairement basculer numérique pour prendre conscience ? "
Et est-ce que vous devez avoir goûté au sucre pour comprendre la fascination des enfants pour les bonbon ?
3
il y a 9 ans par gmaison
@fdomon
Si je résume un peu tout ce qui se dit, il y a d'un côté les tenants plus de l'ordre stratégie puis déclinaison dans la réalité et d'autres qui sont plus dans l'idée de l'expérience pour faire comprendre le numérique. Le genre de situation qui me pousse à reconsidérer le sujet. Pour ça, j'aime beaucoup l'approche de @YaelAzoulay.
Ceci dit, l'approche expérientielle pour le COMEX, je la trouve... dure psychologiquement parlant. Certaines personnes ne sont pas dans l'orientation numérique, ne pensent pas numérique et pourraient le vivre comme une vexation, d'autant plus que en groupe, cela peut remettre en cause la personne. Et l'immersion n'est pas toujours la meilleure des solutions, au contraire. Le sentiment de noyade peut s'en retrouver renforcé.
D'un autre côté, fournir des outils numériques "incontournables" (ie. des tableaux de bords automatisés pour leurs indicateurs, les accomapgner pour une réunion via skype ou assimilé, ...).
Encore une fois, je reviens sur cet aspect non-consommateur et "Job is done". Pourquoi un COMEX ne "consomme" pas du numérique ? qu'est-ce qui pourrait faire que le numérique "fasse le job" qu'ils attendent ? idem de leur faire poser la question à leurs opérationnels... Et probablement que dans ces réponses se trouve un projet à mener, à faire.
1
il y a 9 ans par VincentDenoel
1. Leur distribuer un bouquin comme celui de G. Babinet : "L'Ère Numérique, un nouvel âge de l'humanité"
2. Leur faire (re-)lire les histoires de Kodak ex-leader mondial de l'argentique, Thomson ex-leader mondial du tube cathodique ou celle en cours des taxis parisiens...
3. Leur faire lirecet excellent article www.usine-digitale.fr/article/50-start-up-qui-p...
4. Les emmener en learning expedition dans la Bay Area ou dans le sentier à Paris....
5. Leur dire de regarder vivre leurs enfants...bien d'accord avec @oimoci
Voilà, voilà....
3
il y a 9 ans par oimoci
Vincent, ils lisent dans ton Organisation ?
Par le passé, j'ai distribué je ne sais combien de dizaines de bouquins, tous plus extras (dont celui de Gilles Babinet, qui n'ont jamais été ouverts ! Par contre, lorsqu'on propose des conférences en interne, il y a toujours du monde ;)
3
il y a 9 ans par MarionBreuleux
Bonnes idées qui entrent en résonance avec les précédentes et celles que j'avais déjà :)
J'essaie aussi d'exploiter les usages perso car souvent ils ont des réflexes digitaux sans même le réaliser dans leurs vies de tous les jours. Ou bien justement d'essayer de faire le rapport entre leurs clients ou futurs clients et leurs enfants ou petits-enfants. Et puis après tout, la très grande majorité ont envie d'être moderne, dans le coup
3
il y a 9 ans par VincentDenoel
@oimoci, pour les bouquins c'est effectivement difficile. Les articles ou abstracts ca passe. Les videos courtes aussi. Pour les conf je suis d'accord que c'est bien reçu mais un pb d'agenda toujours....!
2
il y a 9 ans par VincentDenoel
@oimoci, pour les bouquins c'est effectivement difficile. Les articles ou abstracts ca passe. Les videos courtes aussi. Pour les conf je suis d'accord que c'est bien reçu mais un pb d'agenda toujours....!
2
il y a 9 ans par FranckMen
Il faut convaincre par l'exemple ! Donc organiser des petits déjeuner ou des déjeuner avec d'autres chefs d'entreprises, directeurs e-marketing, dircom digitaux qui ont deja fait la transition..... Ils seront capable de délivrer un retour d'expérience concret. A partir du moment où l'on peut matérialiser la valeur générée par le digital pour d'autre, on peut se projeter pour le faire chez soi. Si tu veux un retour d'expérience sur le développement de la marque Toulouse sur le digital je peux venir :-)
3
il y a 8 ans par RemiSalette
Quelques possibilités:
1/ Day In The Life: reprendre 24:00 dans la vie d'un de leurs clients (ou même, éventuellement, dans leur vie)
2/ leur faire passer un quiz pour qu'ils réalisent que nous sommes tous social et digital
3/ les emmener en voyage exploratoire à Hong Kong ou Shanghai (tous les patrons de Schneider Electric finalement, ils sont restés là-bas)
4/ retracer l'évolution de secteurs d'activités proches qui se sont fait/qui sont en train de se faire disruptés
5/ leur présenter une sélction de 3 à 5 start-ups qui vont les disrupter
... vous verrez, ce sont des sessions très intéressantes à animer!
3
il y a 9 ans par MickaelGUERIN
Sont ils inscrits dans des réseaux sociaux? Ca peut être interessant de leur montrer les dirigeants qui communiquent par ce biais. L'entreprise a -t-elle un site web avec un sav intégré ou un système de prise de contact? Montrez une étude comparative des relations clients via web ou via canal physique... Y a t il des entreprises concurrentes ayant un site performant et une démarche digitale déjà ancrée? Un benchmark peut être utile... Et sinon, envoyez les dans le vrai monde des clients dans la rue et les magasins, ils verront que le particulier est souvent mieux équipé que les "pros" surtout si dans une grande structure. Si je prends ma boite, les clients ont accès à nos services et produits sur nos sites web, et peuvent connaître nos gammes et services mieux que nos vendeurs parfois, car nos outils internes sont pour l'instant moins performant qu'un smartphone ou une tablette... (Mais ça va vite changer
2
il y a 9 ans par MickaelGUERIN
Cet article peut aussi t'aider, de même que suivre son auteur via Twitter... www.challenges.fr/tribunes/20150311.CHA3781/pou...
2
il y a 9 ans par YaelAzoulay
je plussoie @oimoci sur l'article de nicolas colin et le bouquin, en nuançant. Comme @oimoci, je ne partage pas les analyses de Nicolas et déconseille de commencer par ce livre. En revanche il faudra le lire, dans un second temps, parce que leur analyse est la plus médiatiquement partagée aujourd'hui, et plusieurs grands groupes du Cac voient "la transformation digitale" sous ce seul prisme.
Pour répondre à la question, tout dépend du temps et du budget.
Si jms un peu de temps et de budget :
Je commencerai par poser la question autrement / comment le monde, l'entreprise (et le travail), et specifiquement cette entreprise sont (déjà) et peuvent être transformés par le numérique (ce qui depasse de tres loin l'outil digital)
Je chercherais concrètement les opportunités et les risques vitaux de cette transformation (sur cette entreprise en particulier), ainsi que les choses deja faites qq part ds l'entreprise que je resumerais ds une carte mindmap ou mieux une dataviz, puis j'organiserai deux jours Comex + acteurs de cette transformation (penseurs disrupteurs sur deux ou trois grandes thematiques, operationnels gds groupes, pme, start-ups, public) + 5 - 10 collaborateurs de l'entreprise à différents niveaux de l'organisation en capacité de porter la transformation (par appétit, profil, besoin) + 2 specialistes parcours exp utilisateurs / design de service. Et j'organiserai l'animation de cette journée en alternant conf informelle, ateliers, one to one, et temps de repas avec contraintes de discussion.
@JulienCantoni je crois que tu te trompes sur accor et son pdg. Je t'invite à voir la video d'un débat en nov dernier sur l'audace à la Sorbonne (specifiquement sur la question adaptation ou rupture) qui est extrêmement interessante sue ce pt particulier.
5
il y a 8 ans par oimoci
Tiens, et si on invitait Xavier sur Skiller :) #Skills #Easy
1
il y a 9 ans par MickaelGUERIN
Tu peux aussi leur faire lire ça... raceagainstthemachine.com/
2
il y a 9 ans par Klodeko
je remplacerais le mot digital par électricité. Je les mettrais en isolement digital plusieurs jours (sans mail, accès internet, réseau GSM, réseaux sociaux) mais aussi en les plaçant plusieurs jours sans électricité (chauffage au bois). Avez-vous un Responsable électricité dans votre entreprise ? Alors le digital doit-il être personnifié dans l'entreprise avec un "Chief Digital Officer "ou doit-il infuser dans toute l'entreprise, toutes les fonctions et services.
Se rappeler néanmoins qu'il y aura toujours une différence entre apprendre une langue étrangère et être née dedans.
2
il y a 8 ans par GuillaumeBeuvelot
vous pouvez organiser une réunion #OPTR ( On Peut Tout Réinventer) ou RVI (Rdv Veille Innovation) avec Bertrand Petit fondateur d'iinocherche qui scrute les Sociétés innovantes et disruptives qui impactent signifactivement les fonctions clés de l'entreprise .... En général un rdv ou une présentation de 3/4 - 1h30 permet de faire réfléchir sur ses pratiques, les nouveaux entrants #SWOT et faire prendre conscience que le monde bouge ... et que le digital modifie les territoires et les usages .....#innocherche www.innocherche.com/ https://twitter.com/InnochercheNews/
2
il y a 8 ans par GuillaumeBeuvelot
Les exemples sont désormais pléthoriques des gains de productivité significatifs et croissance de CA avec le digital .... des plateformes collaboratives comme #jamespot ou #bluekiwi ont des cas pratiques à foison ..
Les publications et manifestations de Media Aces www.media-aces.org/ sont assez percutantes et quelques ouvrages publiés chez Kawa sont intéressants , les auteurs peuvent réaliser une conf dans un comex pour "interpeller" ou sensibiliser . Si quelques mises en relation sont nécessaires, ce sera avec plaisir
3
il y a 8 ans par MPDequier
Concrètement, je leur ferai vivre la vie
1 - de leurs salariés (plus digitalisés qu'eux) - twitter, travail sur FB - skiller ?
2 - de leurs clients - idem, quelles sont les expériences client décoiffantes qu'ils ont ailleurs et qui changent tout ourses sur ooshop, pop corn time, taxis uber, blablacar,... le bon coin
3 - des ados - what's app, instagram,
4 - des communautés de co-working qui travaillent en interdisciplinaire
Bref une immersion dans la vraie vie :-) avec des challenges concrets, accompagnés par des profils mobile / digitaux qui leur montrent comment cela se passe
2
il y a 8 ans par MPDequier
Concrètement, un "vis ma vie" du point de vue des usages
1 - des salariés - + digitalisés que les dirigeants utilisation de twitter, FB, travail en mobilité
2 - des clients - qui peuvent avoir des expériences clients décoiffantes chez des concurrents ou non - courses en ligne, taxis uber, wise, ....
3 - des ados - le mail c'est fini, ils sont tous sur whats'app et instagram
4 - des lieux interdisciplinaires - fablabs, espaces de co-working,... et de l'openn sourc : et oui, maintenant on construit des tracteurs en opensource
Bref, une immersion dans la vraie vie, et le paramétrage de leur mobile avec les bonnes applis, pratiques et business, pour qu'ils s'y mettent et comprennent le saut quantique que le monde est en train de faire
... et surtout leur donner envie ... et arrêter de leur faire peur avec des histoires à la Kodak, leur raconter lego,....
2
il y a 8 ans par MPDequier
Concrètement, un "vis ma vie" du point de vue des usages
1 - des salariés - + digitalisés que les dirigeants utilisation de twitter, FB, travail en mobilité
2 - des clients - qui peuvent avoir des expériences clients décoiffantes chez des concurrents ou non - courses en ligne, taxis uber, wise, ....
3 - des ados - le mail c'est fini, ils sont tous sur whats'app et instagram
4 - des lieux interdisciplinaires - fablabs, espaces de co-working,... et de l'openn sourc : et oui, maintenant on construit des tracteurs en opensource
Bref, une immersion dans la vraie vie, et le paramétrage de leur mobile avec les bonnes applis, pratiques et business, pour qu'ils s'y mettent et comprennent le saut quantique que le monde est en train de faire
... et surtout leur donner envie ... et arrêter de leur faire peur avec des histoires à la Kodak, leur raconter lego,....
2
il y a 8 ans par YohannROBERT
ah on a eu la même idée ;-)
1
il y a 8 ans par Klodeko
@MPDequier, effectivement Kodak est un peu morbide même si une analyse fine et détaillée faut la peine d'y passer du temps. Il en est de même des slogans encore entendu au MIT la semaine dernière "Plus de la moitié des 500 plus grosses entreprises ont disparu depuis 2000". Brrr !!! Ça glace le sang mais ça ne donne pas trop d'espoir. Ça fige plus que ça ne pousse à avancer faute de proposition.

Contrairement à ça Elon Musk nous dit qu'on va tous mourir brûlés vifs du fait du réchauffement climatique (c'est ma lecture) mais nous propose au moins deux alternatives :
- Vous être très riches ? (stars, footballeurs...) Je vous propose un aller simple sur Mars pour poursuivre votre existence. En attendant roulez en Tesla, vous serez unique et vous ferez un geste pour la planète.
- Vous êtes moins riches ? Je vous propose des panneaux solaires Solarcity sur le toit et une batterie Powerwall au mur. Au passage je vais démocratiser mes Tesla et dans quelques années vous pourrez avoir un modèle que vous rechargerez avec votre Powerwall.

Le cas de Lego est effectivement très inspirant et parmi les nombreuses analyses de cas j'aime assez celle-ci goo.gl/5nWeX5
Entre Kodakisation et Uberisation il y existe donc bien une voie de la transformation pour des entreprises industrielles anciennes.

On parle de sites web responsive qui s'adaptent "by design" à leur environnement de consultation.
Et bien parmi les présentations de l'USIEvents 2015, j'ai bien aimé celle de Aaron Dignan sur la notion de "Responsive organisations" youtu.be/iGrdt-8y7T0
2
il y a 8 ans par YohannROBERT
Ouahh, gros sujet au vu des réponses. Je pencherai pour un méthode qui les amèneraient à se prendre une grosse claque ! Genre" vie-ma-vie" connectée afin de réaliser le changement des usages et des attentes clients. Pourquoi pas un challenge à réaliser par un duo "membre du comex"/"jeune connecté" avec des missions de la vie quotidienne afin qu'ils voient comment on fait avec ces outils et ce que ça engendre comme changement dans les attentes clients. En bossant bien les scénarios du jeu ça peut avoir son effet.
2
il y a 8 ans par Klodeko
Justement un article très intéressant vient de sortir sur le sujet goo.gl/F0g5oz
A noter l'initiative de Kering (ex-PPR) avec la Digital Academy depuis 2011 www.kering.com/fr/talents/digital-academy
2
il y a 8 ans par YohannROBERT
Comme l'évoque l'article Klodeko, je voulais ajouter et partager l'expérience de mentorat inversé que j'ai fait ces deux dernières semaines. Chez Ekito je côtoie d'autres start-up, et donc leurs jeunes collaborateurs ! J'ai beau être un As sur Google for Work, Linked In, Zoho CRM et consort, je n'avais jamais utilisé Twitter (NDLR:j'ai 38 ans dans 8 jours...). En prospection, rassembler des infos sur ces prospects est juste obligatoire, donc je ne pouvais plus me couper de cet océan d'infos disponible sur Twitter. Je me suis tournée vers les As du webmarketing de l'équipe de Demooz. Je me suis fait expliquer rapidement les trics & tips, puis quelques sessions de Q&R m'ont rendu passionné de cet outil qui est juste aussi naturel pour eux que l'était Microsoft Word ou Hotmail pour moi à ma sorte des études ! L'expérience est riche en terme de partage, de rapports entre générations et tout simplement pour entrer dans le monde des digital natives !
3
il y a 8 ans par Klodeko
@YohannROBERT, pas de honte vu que j'ai dépassé la cinquantaine pour être actif sur Twitter après une tentative il y a quelques années. Depuis pour mes veilles et me tenir au courant c'est devenu aussi utile (et complémentaire) que mes flux RSS consolidés sur feedly (~400/j).
Si pour moi Facebook reste plutôt perso, mon usage de twitter est clairement positionné PRO.
Depuis sont venus s'ajouté à ma panoplie d'outils PRO WhatsApp, Slack et Bunkr pour les présentations (aux côtés de Prezi).
Et pour complété le tout j'ai pris mes premiers trajets Uber à Boston il y a quelques jours pour aller à une conférence au MIT, il était temps :)
1
il y a 8 ans par Klodeko
Voici quelques phrases sarcastiques/réalistes (piquées notamment dans le dernier Usbek & Rica) qui concernent les politiques et les dirigeants :
- "Je ne crois pas que toutes les générations soient capables de toutes les révolutions." - Malek Boutih
- "Il y aura toujours une différence entre apprendre une langue et être né avec." - Oussama Ammar
- "L'escalier se balaie par le haut." - Bertrand Duperrin à propos des dirigeants et de la transformation numérique
2
il y a 8 ans par VeroniqueBOUTHEGOURD
En phase avec Denis et Alain .. le mieux est le benchmark .. en les faisant chercher eux mêmes ce qui se passe à l'extérieur ... ou éventuellement mettre en place une "veille" automatique sur les transformations des entreprises actuelles et les faits concrets que cela produit .. faut il encore qu'ils les lisent.. sauf que ... changer les autres est impossible .. ceci étant, si le "digital" n'est pas intégrer à leur vision, vue que la stratégie découle de la vision .. il y a quelques soucis à se faire !!! lors d'une conférence j'avais fini par cette phrase "mieux vaut mourir que disparaitre"... en les invitant à la méditer .....
2

Vous aimez Skiller?

Rejoignez la communauté.