Bonsoir,
Venant de parcourir les propos et commentaires de certains, je voudrais préciser certaines choses et élargir le champ de la discussion. Mais je crois cela nécessaire pour apporter à tous une approche global de la situation :
- Nous avons d'énormes besoins dans le domaine du numérique et pas que pour le développement, l'ingénierie logiciel ;
- Le taux de chômage dans le secteur est aussi élevé que la moyenne nationale avec un proportion de senior extrêmement importante (50 000 personnes environ, plus de 3 000 en fin d'année dernière en Bretagne) ;
- On ne deviens pas un développeur avec une formation express de 3 mois aux qualités variables. Car il y a un nombre de paramètres extrêmement nombreux et important pour que ce soit une réussite. C'est une base, certes modeste mais, qui permet une première approche ;
- Etc.
Quand je dit cela, je parle en connaissance de cause et pour cause. Je fais de l'informatique alors que certains n'étaient pas encore "sur la chaîne d'assemblage". Je travail dans le secteur depuis plus de 20 ans, ou les jeunes de moins de 20 ans... comme c'est écrit dans la chanson... Je ne dit pas cela pour dévaloriser ou rabaisser qui que ce soit bien au contraire mais, il faut toute proportion garder.
Suivre une formation c'est bien, très bien même. Toutefois comme cela à été dit ou suggérer, il y a différents paramètres en fonction de l'élève, de la classe des équipes enseignantes et "supports"... qui font que cela peut-être une très belle réussite ou un échec. Aucune école n'est parfaite, aucun cursus n'est dans l'absolue le meilleur.
Par contre, ce que je peux dire c'est qu'avoir le goût d'apprendre tout au long de sa carrière et aujourd'hui cela ne concerne pas que le numérique permettra de faire la différence.
Le numérique domaine en perpétuelle évolution et sujet en prime transverse à notre société nous impose d'apprendre à apprendre... ce qui veut dire que nous changeons de paradigme ! Et cela ne date pas d'hier...
Il ne faut pas pour autant croire que nous avons besoins et devons transformer les français en armée de codeur bien au contraire. Dans ce domaine la concurrence est rude et nombre de solution ne sont plus développées ou maintenue en France mais, à l'étranger.
Ce qu'il nous faut c'est avant une base solide de consommateurs/usagers de produits et services numériques, dans la mesure du possible français, pour soutenir l'économie numérique française ! Et cela commence d'ailleurs par l'approche des professionnels et moi le premier au passage. Ainsi, dans la mesure du possible aujourd'hui, je mets en pratique ce que je viens d'écrire.
Notre monde vie une, je dirais même plusieurs mutations simultanées sans précédent et le numérique y est en partie pour quelque chose. Il sert aussi de vecteur pour ces mutations l'un alimente donc l'autre et vice-versa.
Nos savoirs d'aujourd'hui vont donc probablement à très court termes devenir plus ou moins caduques, nous obligeant à en acquérir de nouveaux !