Vous trouverez déjà pas mal de réponses à vos questions en étudiant très attentivement le contenu même de ces méthodes (qui sont souvent d'origine anglaise).
En effet, ces dernières sont le plus souvent totalement inapplicables en France. Et ce, pour trois raisons.
La première, c'est que les patrons français gèrent le plus souvent leur entreprise de manière totalement empirique. Et cette gestion empirique, vous la trouverez dès les cabinets comptables (à commencer par les plus prestigieux, comme Deloitte, KPMG, etc.). Par empirique, comprenez par là : une gestion au fil de l'eau. En clair, on fait tout dans l'urgence, à la dernière minute. Beaucoup de nos patrons ont donc oublié la maxime d'Émile de Girardin qui disait, à juste titre : « Gouverner, c'est prévoir ».
La seconde vient d'une particularité française : le Français n'écoute pas. Il fait tout à sa tête. Difficile donc de lui imposer une façon de faire, voire une manière de travailler.
La troisième, c'est que ces méthodes sont le plus souvent remplies d'inepties qui sont totalement inapplicables, d'un point de vue pratique, mais également (et surtout) réglementaire. À ce sujet, je vous renvoie au livre « l'Art de se lancer » de Guy Kawasaki qui vous y décrit la méthode d'Apple pour lancer et gérer une entreprise à la manière de celle de Cupertino et vous verrez — car c’est flagrant dans cet ouvrage — que cette méthode de gestion est totalement inapplicable en France (ex : on, vous y conseille de lancer rapidement votre logiciel même si celui-ci est bourré de bugs).
En France, les quelques entreprises qui y arrivent sont le plus souvent des entreprises qui travaillent majoritairement à l'internationale où la partie standardisation, normalisation, certification, est prépondérante pour rassurer le client étranger. En clair : il s’agit des grands groupes. Mais n’essayer pas de trouver la même chose chez les petits patrons de TPE, de PME, vous perdriez votre temps.