Je cherche à cartographier les profils émotionnels de mon équipe

assessment emotion profilage
4
4

3 réponses

il y a 5 ans par olivierChaillot

Il existe de nombreuses façon de profiler une personne. Se contenter des aspects émotionnels est-il issu d'une volonté particulière ou bien pour servir un objectif précis ? Parce que en matière de profilage, les outils sélectionnés le sont en fonction des objectifs poursuivis et donc des intentions de manipulation envisagées ... pour atteindre lesdits objectifs ...

Sans plus de précision, difficile d'apporter une réponse pertinente ... d'autant plus que ton profil est vide et ne permet pas de savoir qui  pose la question (information qui aurait pu donner quelques indices pour une réponse)

5
il y a 5 ans par ChristopheFantoni

Pas mieux.

1
il y a 5 ans par sebdufourcq

Merci pour votre message. Oui c'est une volonté. Je ne m'en contente pas, je cherche à compléter l'existant.

1
il y a 5 ans par PascalW

Bonjour

La légitimité et la finalité de ce profilage sont importantes:

- Pour faire cela dans un cadre professionnel, il faut en avoir le droit  et la compétence (en terme de savoir faire mais aussi de droit). Tout le monde n'a pas le droit de faire passer des tests psychos au gens même de son équipe

- A quoi cela va servir et combien de temps sont désormais les questions standards préalables à tout traitement ou collecte de données personnelles (le profil émotionnel me semble être plutôt personnel)

Désolé mais en tant que collaborateur, je n'accepterai pas que ma hiérarchie se permette de me juger sur autre chose que mes aptitudes professionnelles et mes résultats. Je refuserai tout net de participer à ce genre d'expérimentation même piloter par la RH. Ma période d'essai a été validé et je n 'ai postulé à aucune promotion, je n'ai pas à subir d'évaluation sur mes capacités ou mes compétences (d'où la question de la finalité).

Seule exception, si cela me permet d'envoyer sur les roses les "casse-bonbons" sans crainte de sanction disciplinaire...

En fin, cela peut être un sujet contentieux pour les délégués du personnel qu'ils soient syndiqués ou pas.

Bref: es tu légitime pour faire ou demander cela ? Que vas tu faire des résultats?

3
il y a 5 ans par sebdufourcq

Je ne sais pas ce que cela veut dire que d'être légitime. Force est de constater que la légitimé aujourd'hui est un peu chamboulée. Toutes les startup qui disruptent les marché établis sont elles légitimes ? Je ne pense pas. Faut il s'en inquiéter et tout remettre en question ? je ne pense pas non plus. La question n'est pas de savoir si nous sommes légitimes mais si nous créons de la valeur pour les individus. Plus que de la légitimé : du sens.

Je note cela étant dit vos remarques par rapport au droit, interessantes. Merci également pour votre ressenti personnel.

2
il y a 5 ans par ChristopheFantoni

Donc, à vous lire, on pourrait tout chambouler à partir du moment où l'on est une startup ? Dans ces conditions, tout dépend de la startup. De ce qu'elle fait réellement. Moi-même je suis le CEO d’une petite startup industrielle spécialisée dans la fabrication de semi-conducteurs. Et bien, je peux vous assurer que dans mon cas, j'ai tout intérêt de coller au mieux aux normes, aux processus de fabrication, à être – au contraire – très respectueux de l’existant si je veux pouvoir pris au sérieux par le secteur…

2
il y a 5 ans par PascalW

J'entend par légitimité le fait d'être en droit de faire, d'avoir la compétence légale. Ainsi  pour faire passer des tests psycho technique il faut être psychologue du travail. En tant que consultant en management de projets, cela dépasse votre prérogative. 

L'esprit" startup" se moque trop facilement du droit, la disruption est un argument trop facile pour faire n'importe quoi. Par expérience, j'ai vu que les startups et la faune de "startup advisors" de tout poil qui les encouragent, s'autorisent à violer la propriété intellectuelle, à piller les données personnelles collectées légalement par d'autres, à exploiter leur personnel à outrance… Est ce que "Start up" veut "sans foi ni loi" en France? Je ne le pense pas! J'ai vu que derrière les "startups qui disruptent les marchés établis" (pour vous citer) leur succès repose plus sur un projet clair et structuré, que sur la seule volonté de faire bouger des lignes.  Je vous propose de refaire des startups ce qu'elles sont: des entreprises en devenir.: www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/defi...

La légitimité dont je parle ne peut et ne doit pas être chamboulé sur l'autel du profit. Je parle de respecter la loi, cette même loi qui vous permet d'obtenir des aides, des subventions…et qui un jour, protégera le fruit de votre travail.

Les abus précédents ont conduit à  la rédaction du RGPD parce qu'au nom de la liberté d'entreprendre "on" a perdu la maitrise de ses propres données.

Au risque de vous sembler réactionnaire et passéiste, je crois que en environnement professionnel, le sens ne se trouve que dans le respect des individus et des loi qui les protègent.

Je note aussi que vous n'avez pas encore exprimer clairement la finalité de ces profilages. Créer de la valeur pour les individus ne me semble pas être une finalité suffisamment  tangible pour être recevable.

2
il y a 5 ans par Stephane31

Bonjour à tous,

Le profilage, d’une manière ou d’une autre, directe ou indirecte pose question et de la réticence. C’est normal, car cela peut être perçu comme étant jugeant et mal vécu si le résultat n’est pas partagé, et/ou utilisé à mauvais escient.

Mais n’est-ce pas la mission d’un manager d’animer un collectif d’humain pour remplir au mieux les missions confiées ? Si l’on considère, que le comportement humain est influencé par ses émotions, n’est-il pas normal d’y réfléchir voire d’utiliser des outils pour guider sa réflexion (que les personnes concernées adhèrent ou pas à ce type d’outil) ?

2
il y a 5 ans par ChristopheFantoni

Dans ces conditions, si un manager estime qu’il a le droit de me juger, alors cela veut dire que j’ai également le droit de le faire. En clair, si quelqu’un ose me dire que je ne fais pas bien mon travail, alors il aura tout intérêt à faire le sien de manière absolument exemplaire. Mais comme nous vivons dans une société qui prône avant tout le « faite ce que je dis, mais pas ce que je fais », nous risquons de rencontre quelques petits problèmes.

Ce que j’essaye de dire, c’est qu’au lieu d’adopter une attitude infantilisante vis-à-vis des salariés, les managers auraient tout intérêt à parler à l’intelligence des gens avec lesquels ils travaillent…

1
il y a 5 ans par ChristopheFantoni

Après, cela va beaucoup dépendre de ce que vous allez faire de ces données. Personnellement, lorsqu'on a analysé mon profil émotionnel, ce fut toujours pour me virer. Me mettre à la porte.

Je pense d'ailleurs que je souviendrai toute ma vie de cette grosse boite qui m'a dit un jour : « Terriblement efficace… mais un cœur de pierre. On dirait un tueur à gages. Et je ne sais pas si vous le savez, mais vos collègues ont peur. ».  

Disons plutôt qu’au lieu de passer ma vie à la machine à café, voire à papoter sans cesse avec mes collègues, je me contentais de faire le mieux du monde mon métier et remplir ainsi – haut la main – mes objectifs.

Alors, c’est sûr, quelqu’un qui bosse réellement dans une société remplie essentiellement de tires au flanc, ça fait tache.

2
il y a 5 ans par EURLLSCONSULTING

Le profilage !!!! ça me fait bien rire ....encore un métier moderne et à la mode !

Si votre salarié (e) arrive pile à l'heure, se barre pile à l'heure, prend pile son 1h30 pour déjeuner, et est renfermé (e) et vérouillé à 2 tours dans son bureau : Y'a un soucis. De lui ? Du Dirigeant ? De la comnunication interne ? Comment circule l'information en horizontal ou vertical ? Cadre de travail rigide ?

Pour moi, pas besoin de tout ça, en revanche ça détermine les pistes à travailler pour y remédier !

2
il y a 5 ans par ChristopheFantoni

À l'époque de ma petite anecdote, j'effectuais, non seulement mon travail, mais aussi celui de mes camarades qui passaient leur à temps à discuter autour de la machine à café. Pourquoi ? Tout simplement, car j'avais la responsabilité de mon service et de ses objectifs. Et si je faisais aussi peur (du moins, à ceux qui m'entouraient professionnellement), c'est parce que je leur montrais, tous les jours, que je n'avais pas besoin d'eux pour y arriver. Alors, certes, le monstre sans cœur a été viré (même s’il atteignait sans peine ses objectifs), mais je sais que les membres de ma petite équipe ont été virés peu de temps après… pour incompétence.

2
il y a 5 ans par EURLLSCONSULTING

J'aime votre commentaire, mais c'est terrifiant !

S'acheter la paix sociale (pour certains responsables d'entreprises) c'est ne pas bousculer le petit train-train quotidien (temps machine à café compris) quite à virer le" chat noir" qui bouscule le ronron parce qu'il a l'impression que ça tourne (le dirigeant a l'impression) Ce "chat noir", il est trop différent de ceux qui se la coulent douce donc....il est donc dénigré, puis Tchao, dehors ! Mais dans ce cas, il reste les tocards, et là, ça tourne moins bien....

Conclusion : Qui a perdu : Tout le monde : Celui qui a été viré (le chat noir), les "coulos" (les tocards) et le dirigeant qui a fait une année très moyenne en ayant à supporter des coûts de licenciement.....et qui doit reconstruire son équipe...

2

Vous aimez Skiller?

Rejoignez la communauté.