Il y a 2 points dans ta question :
L'association c'est comme un mariage. Si tu veux pas vivre avec eux, pas de parts ! C'est pas facile de récupérer des parts une fois qu'on les a cédées ! Le mieux reste d'en garder le plus possible et de prévoir un pacte d'associés (plus permissif en SAS) ! Il y a je pense un souhait de contrôle du prix et du temps pour assurer leurs besoins de leur part, tout ce dont vous n'avez pas besoin ! Ils justifient qu'ils font de l'apport d'affaires ? Ok mais pour combien de temps ? Autant négocier un TJM spécifique. Surtout (je me permets, vous en faites ce que vous voulez), ne cédez aucune part à votre ancien employeur, ou pour des raisons qui peuvent paraître alléchante mais absolument pas payables en actions ! Quand on monte une boite, on met bien un an avant de trouver sa "voie", son axe, sa vision, ses produits, etc...Franchement, ne vous enfermez pas avec votre passé sous contrôle de vos anciens patrons. Ils insistent parce que vous doutez, donc ils sentent qu'ils peuvent faire le hold-up : obtenir ce à quoi ils n'ont aucune raison de prétendre, à vil prix j'imagine en plus.
Le nombre de startups qui "financent" leur produit avec des prestations et finalement sont coincées par ces prestations...c'est effarant ! . Ils vous promettent "beaucoup de boulot" ? Mais votre boite elle est censée faire quoi ? Ne vous mettez pas la pression, ne promettez rien de général, c'est eux qui ont besoin de vous. Si vous partez, c'est que (j'espère) vous pouvez faire sans eux. J'ai vécu un "partenariat" avec mon dernier patron en lançant ma boite. On a bossé ensemble un mois.... Je pense que vous seriez contents de ne PLUS RIEN avoir à faire avec eux lorsque votre boite sera montée en fait, nouvelle page, boum ! Vous pouvez vous refaire un réseau, si vous êtes bons vous trouverez du travail. Votre TJM doit être normal, ne vous bradez pas (au moins 400 € HT / jour, et un jour c'est 7/8H, pas plus). Faites une remise sur objectifs : à partir de 20.000 € HT facturés dans l'année, remise de 10% sur les factures suivantes jusqu'à la fin de l'année (exemple). Remise à zéro le 1er janvier suivant. Là c'est vous qui posez les conditions, elles sont saines, basées sur du concret (vous avez déjà facturé X €, pas de remise sur des promesses). Et vous appliquez cela à tous vos clients (CGV), pas de faveurs.
Si vous voulez sortir un produit, demandez-vous comment faire en sorte qu'il soit rentable le plus vite possible. En effet, un produit pas rentable au début veut dire qu'il séduit peu de clients et qu'il a peu de chances de se rattraper par la suite. La perfusion aux prestations est ensuite une boucle sans fin.
Bon courage les gars ! Si vous êtes sur Toulouse, suis dispo pour discuter plus.