C'est triste à dire, mais, à ma connaissance, il n'existe aucun recours. Au final, ça sera votre parole contre la sienne. Ce qui compte avant tout dans une relation professionnelle, c'est toujours l'écrit. Toujours.
Je vais toutefois nuancer un peu mon précédent propos, puisque ce que vous venez de vivre là s'appelle escroquerie et abus de faiblesse. Et c'est répréhensible par la loi uniquement si vous avez des preuves (pas forcément écrites -- comme des témoins oculaires par exemple).
Vous pouvez toutefois jouer la carte du bluff en envoyant une mise en demeure à votre ex-collègue (soit un recommandé avec AR) afin de lui demander le paiement de votre prestation. Mais sans facture, vous ne pourrez aller plus loin (comme passer par un huissier).
La dernière solution, extrême cette fois-ci, c'est l'inspection de travail. En effet, votre ex-collègue semble être une experte dans le vol du travail fait par autrui et cela peut aussi se réprimer via une grosse amende par l'inspection du travail. Sans compter qu'il n'existait aucun contrat entre vous deux. Donc, il s'agit là d'une exploitation abusive. Et si la relation de subordination apparait assez clairement (comme vous le laissez sous-entendre dans votre introduction), cela pourrait être tout à fait jouable.
En résumé : lettre de mise en demeure pour demande de paiement de votre prestation, tout en arguant le fait de la dénoncer à l'inspection du travail si elle ne vous paye pas dans les délais annoncés (sauf si vous avez une facture non payée de votre prestation où là il faudra passer par un huissier).