Bonjour,
Depuis le mouvement des autos écoles (je n'ai pourtant rien à voir avec cette profession) je commence à considérer l'économie comme une sorte de chaine alimentaire:
Supprimer un maillon va peut sans doute permettre l'explosion des éléments inferieurs mais va mettre en peril les éléments supérieurs.
Dans le cas particulier des auto-écoles, l'uberisation va permettre de payer moins cher sont permis mais en faisant disparaître les moniteurs diplômés. Hors ces moniteurs avec leur revenus contribuent à faire tourner l'économie. Ma crainte est que si on cherche, pour payer moins chers ou en espérant y faire son beurre, à profiter de l'uberisation de toute la société, ce serait un peu comme se tirer une balle dans le pied et niveler la société par le bas. Si nous travaillons dans un monde "globalement" uberisé, il est plus que probable que nos revenues le soient à terme aussi. L'intérêt pour les consommateurs sera alors nul.
Je ne rentre même pas dans les débats sur la qualité, peu importe.
Quand on regarde les conflits qui animent les chauffeurs UBER contre leur direction, on voit bien que ce n'est pas une aubaine pour tout le monde...
Il me semble évident que l'uberisation n'est profitable qu'à une minorité, en haut du système, par délà une image de partage et/ou collaborative.
C'est pour moi, finalement une nouvel étape dans un capitalisme débridé.