Le développement des nouvelles technologies (internet, solutions digitales...) a considérablement réduit le rôle et la place du papier dans les besoins administratifs et de communication.
Quand toute la société sera constituée de "digital natives", on pourra véritablement se poser la question (comme les pays du nord et asiatiques qui suppriment l'apprentissage de l'écriture manuelle à l'école pour ne laisser qu'un apprentissage informatique). Ce n'est pas encore le cas.
Pour l'instant, nous sommes encore en phase de transition, à la confluence de deux générations. Et toute une génération préfère encore le papier. La question aujourd'hui est donc la complémentarité entre papier et digital, et la création de communication cross-média.
Si on imprime moins, on peut imprimer mieux. Nous sommes entrés dans l'ère de l'hyper-personnalisation.
Je vous répondrai donc qu'aujourd'hui, imprimer une plaquette en plusieurs milliers d'exemplaires (toutes identiques) n'a que peu de sens. Par contre, imprimer des séries de plaquettes toutes personnalisées grâce à l'impression de données variables et imaginer un support plus qualitatif (en terme de finition) que quantitatif, a tout son sens aujourd'hui.
Si la plaquette papier n'a pas d'avenir, elle a encore au moins un présent.
Je parle certes en tant qu'imprimeur, qui ne pense pas que le papier disparaitra à court terme. Mais aussi en tant qu'imprimeur qui inclut toutes les solutions digitales dans ses réflexions et qui se prépare à l'avenir en innovant et en vivant avec son époque.