Cette expression m'évoque personnellement le pédiatre et psychanalyste Winnicott et son concept de "good enough environment" ;)
En raccourci, ce concept est centré sur la nécessité, pour le développement de l'enfant, d'un environnement "suffisamment bon". Faute de cela, celui-ci se construira une personnalité d'emprunt nommé « faux-self ».
"The good-enough mother...starts off with an almost complete adaptation to her infant's needs, and as time proceeds she adapts less and less completely, gradually, according to the infant's growing ability to deal with her failure".
Dans un environnement "good enough" l'enfant pourra développer son "vrai self" et faire l'expérience de la création libre et spontanée, favorisant donc, à l'état adulte l'expérience créative.
psycho-ressources.com/elisabeth-c-rei-txt-winni...
En partant de ce concept, j'évoquerais l'hypothèse selon laquelle la notion de "good enough" appliquée aux produits, services peut permettre de maintenir un état de manque, de frustration, d'envie ou de désir et donc de stimuler la créativité/l'autonomie de l'utilisateur par opposition à une simple réactivité "passive" face à un produit/service trop "parfait".