Le système social tel qu'il a été conçu et construit en France et tout particulièrement lors de la première moitié du vingtième siècle se base sur la mutualisation.
Sauf que notre monde à fortement changé, que de multiples crises économiques et politiques, menant parfois à des conflits qui n'ont pas servies de leçon, sont passées par là.
Les décisionnaires tous confondues en charge de la gouvernance des organismes correspondants, qui avait donc la charge de piloter ces entités mais, aussi de les faire évoluer n'ont pas au fil pris la mesure de ces évolutions.
Le problème de fond c'est à la fois la dépense et la recette, car nous ne sommes plus à l'époque des "Trente Glorieuses" malheureusement.
Ce n'est pas pour autant qu'il faut reporter la charge sur une catégorie d'entité, les entreprises ne sont pas des "vaches à lait", tout comme le contribuable de façon générale. Ceci étant il en va de la responsabilité collective de chacun, qui passe aussi par l'affirmation de ses propres choix au travers de son bulletin de vote.
Parenthèse politique close, il me semble opportun de se poser les bonnes questions. Nos politiques on la main mise sur le système d'assurance maladie depuis qu'il dysfonctionne, autant dire quelques décennies. Car géré à la base paritairement, par les entreprises et salariés, via leurs représentations. Ces mécanismes ont eu beaucoup de mal à évoluer. Autant dire que leur construction des années 30 ne conviens plus du tout pour notre millénaire. Hors, ces mécanismes sont aussi devenues un outil politique...
Au-delà du constat, il faut se poser la question de la mutualisation et de son échelle, d'un point de vue économique et financier. A l'heure ou l'on parle de plus d'intégration européenne et d'une relance de celle-ci. Car à ne pas en douter, c'est la mutualisation qui fait la force d'un système de protection sociale. Qui fait aussi la force de la zone géographique ou elle s'applique, que ce soit un état, une fédération ou un continent !