@laureh
Les banques ont pour principe de fonctionnement d'avoir un bénéfice attendu et de minimiser tous les risques possibles pour atteindre ce bénéfice. Ni plus, ni moins.
Donc, il te faut avoir une espèce de budget prévisionnel bien construit et sincère. Moins pour les rentrées d'argent, tout le monde s'en fiche car "on" sait qu'il ne résistera pas au principe de réalité, mais pour ta capacité à anticiper les charges et les coûts de ton projet.
Ensuite, il te faut avoir un prévisionnel de trésorerie. Encore une fois, moins pour les chiffres que pour la dynamique de la trésorerie.
Enfin, tu auras des frais de banque. Et là, c'est fonction de ce que tu arrives à négocier parce que tu as des investisseurs connus, des relations connues, un passé connu, de ce que d'autres banques te font comme conditions, etc. faire jouer la concurrence, quoi.
Par contre, l'élément important dans toute relation bancaire est simple : de la communication et de l'anticipation (et vice-versa). Un banquier n'aime pas être mis devant le fait accompli. On n'appelle pas un banquier au secours. Tu préviens le banquier que dans X semaines tu auras un trou de trésorerie anticipé d'un montant de Y k€, qui durera environ Z jours/semaines et qui sera renfloué à date D parce que tu auras ces rentrées d'argent. Et pour les rentrées d'argent, il te faudra des preuves, des engagements, etc. Si tu le mets devant le fait accompli, il bloque tout immédiatement pour éviter plus de cagades. Point. Il n'est pas là pour te sauver ou t'aider.