Bonjour,
il y a de très nombreux aspects évoqués ou suggérés dans votre poste, autour d'une thématique transverse que représente, il faut bien le dire, le numérique.
Ayant comme beaucoup d'autres assisté à l'essor de l'informatique personnelle, de façon plus large d'Internet et aujourd'hui du numérique... je peux dire qu'il s'en est passé des choses depuis plusieurs décennies.
Mais revenons un peu sur les différents fondements qui en sont la base et faisons un peu d'histoire ou de paléontologie.
L'histoire humaine depuis ses origines est couvertes d'innovations, parfois hasardeuses et parfois voulu. Les bases du numérique sont plutôt à catégoriser dans cette dernière. Puisque que l'on considère que c'est Blaise Pascal comme le père de la machine à calculer mécanique avec la Pasc@line. Que des inventeurs, chercheuses et chercheurs comme Ada Lovelace, Gorge Boole ou Alan Turing sont à la base d'avancer techniques essentielles au développement de l'informatique. Comme vous pourrez le constater certains ont d'ailleurs donnés leurs noms à des composantes plus ou moins connues et importantes.
Depuis les temps immémoriaux ou l'homme est devenu homme et c'est mis à marché sur deux membres inférieurs, il a cherché à innover. Remis en question l'existant et voir plus loin que ce qu'il avait sous son nez. Mais aussi à comprendre son environnement, son histoire et son futur éventuellement.
L'un de ses défaut étant de ne pas forcément retenir les leçons du passé, d'où une histoire humaine chaotique, faite de soubresauts, de catastrophes en tout genre pour ne pas parler des deux conflits mondiaux totalisant pas loin de 80 millions de morts.
Il n'existe pas de modèle sociétale parfait ou idéale ou l'homme serait au centre, respectueux de son environnement et respecté en tant qu'être vivant. Pour être clair, l'homme a cette fâcheuse habitude d'avoir une attitude égoïste, envieuse, personnelle, ... Autant le dire tout suite, l'homme est parmi les espèces vivant sur notre planète, celle qui la respecte le moins. Et nous avons tous une responsabilité collective, le numérique y ayant entre autres ça part.
En effet, à l'échelle mondiale son industrie nécessite l'emploi de terres rares par exemple, dont l'exploitation ne profite pas forcément aux populations qui en occupe les sols. La production d'équipements numériques est fortement concentrée sur une zone géographique précise, avec des ouvriers travaillant dans des conditions qui ne sont pas forcément digne du 21ème siècle que nous vivons.
Certes, il y de fortes différences culturelles entre les différentes zones géographiques du globe, les populations humaines n'ont pas évolués de la même manière. Le brassage de population qu'il y a eux sur les continents Européens et Nord-Américain depuis plusieurs centaines d'années, pour ne pas dire millénaire, y étant probablement en partie pour quelque chose.
Cependant, les principaux acteurs du numérique sont aujourd'hui basés sur le continent Nord-Américain, mais ont une production, pour les équipements en tout cas, essentiellement en Asie. Ca, je ne vous l'apprend pas.
Ces entreprises profitent également des disparités et du manque de convergence de politiques économique et fiscale au niveau mondiale, ce qui dessert de façon générale les populations, quelles quelle soient. N'oublions pas non plus, que même si ce n'est pas parfait nous vivons dans une démocratie, ce qui n'est pas forcément le cas partout.
Ce qui en accentue encore plus, les disparités... Il ne faut pas non plus oubliés que nos élues, quand nous en avons, sont parfois, pour ne pas dire souvent, peu économes et font preuve de beaucoup d'imagination en matière de dépenses, comme en matière de fiscalité. N'ont donc pas anticipé sur ces dernières décennies, les évolutions qui aujourd'hui font parties de notre quotidien.
Le numérique représente à mon sens une formidable opportunité sur le long terme pour l'homme, si celui-ci le considère de façon générale comme un outil et non pas une fin en soi. Alors, que certains chantres technophiles veulent que l'homme évolue vers un machinisme qui n'a pas de sens. Et pourtant, je suis à mon modeste niveau un parfait technophile, qui a toujours toutefois considéré cela comme un outil.
Le numérique n'en est qu'à ses premiers balbutiement et d'ici une petite dizaine d'années, l'arrivée de l'informatique quantique, parallèlement à l'IA (Intelligence Artificielle) et la Big Data, entre autres. Devraient permettre de résoudre enfin, diverses problématiques que nous vivons ou allons subirent, dans bien des domaines.
Mais attention, il ne faut pas vouloir jouer aux apprentis sorciers avec certains aspects, car le numérique n'est qu'un outil qui doit rester au service de l'homme. Sachant qu'il faut veiller à le rendre le plus accessible possible pour tous et par tous. D'où la nécessité d'une inclusion numérique, l'exclusion n'amenant que des maux que l'espèce humaine à déjà vécu, qui ne feront que réitérer les expériences du passé.
C'est par l'inclusion que nous arriverons à avoir la pleine expression du potentiel du numérique, sachant qu'elle ne doit pas non plus être obligatoire. Car tout le monde n'a pas forcément envie de s'y investir ou considère la thématique comme peu utile, pour ne pas dire futile.
Or cette inclusion ne pourra se faire que par une re-contextualisation du vocabulaire lié au numérique, qui aujourd'hui est fort mal utilisé. Il faut en effet, se méfier de ceux qui utilisent à tort et à travers, un vocabulaire qu'ils ne maîtrisent pas eux-mêmes, parce que cela fait "bancable"...
Le numérique est un domaine technique ou les spécialistes se doivent d'êtres à la porté de leurs utilisateurs. Ils doivent donc faire des efforts pour comprendre et être compris. Ils seront ainsi reconnus et non pas loués, car ils ne sont pas des prophètes. Cependant l'adage qui dit que "nul n'est prophète en son pays" s'applique aussi.
L'humain est fait de contradictions, qui nourrissent ses aspirations, il ne doit pas considérer le numérique comme une fin en soit, mais comme un moyen de faire évoluer la société humaine à l'échelle du globe. Ce qui ne se fera qu'au prix d'une lente évolution, en contradiction totale avec le rythme à marche forcé de ses propres évolutions.