Je ne pense pas que le cobanking soit contradictoire aux économies locales autonomes
@GeraldGontier, bien au contraire. Rémunérer son voisin pour un service rendu, financer un projet collaboratif, souscrire à un prêt entre particuliers... Le cobanking s'inscrit dans le concret des économies locales.
Pour répondre aux deux interrogations que vous soulevez, je vous rejoins sur le constat de la banque-machine et les conséquences qui en découlent : déshumanisation de la relation, perte de contrôle, opacité technologique... Le cobanking, par sa nature même, repose sur l'humain et sur les relations entre les personnes. La technologie n'est ici qu'un facilitateur et doit s'effacer derrière la relation sans quoi le cobanking n'a plus lieu d'être.
Sur votre seconde interrogation, les acteurs de la fintech sont soumis à une réglementations très rigoureuse de l'ACPR (autorité de contrôle prudenciel et de régulation de la Banque de France) qui les contraint aux mêmes réglementations de dépôt, de sécurité et de confidentialité qu'un acteur bancaire "traditionnel".