2 réponses

il y a 8 ans par CarineVerdet
bonjour
je pense qu'il faut distinguer sur ce sujet la coresponsabilité éthique des responsabilités juridiques et pénales qui sont partagées selon ce qu'en dit la loi. Par exemple, toute l'équipe dirigeante peut être humainement affectée d'une liquidation, mais seul le dirigeant sera fiché aux interdits bancaires.
donc, de quel type de responsabilité parles tu ?
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il y a 8 ans par LeilaMaisonneuve
Je parle d'une responsabilité de tous les acteurs de l'entreprise y compris salariés lorsque celle ci se trouve dans une situation de crise. La crise suppose généralement des changements (organisationnel, manageriale. ..) qui engendre souvent des réticences chez les salariés. Et ce grand bouleversement peut générer des problèmes (outre le fait des demissions) comme de la demotivation, des salariés qui entrent en conflit avec la direction ect. Et même si ces personnes sont attachés à cette entreprise, elles n'acceptent pas du tout ce changement et ne s'implique plus du tout. Et la démarche coresponsable signifie pour moi que pour qu'une entreprise résiste à cette crise, tous les acteurs, salariés comme dirigeants, doivent se responsabiliser face à cette crise. Alors apres cela suppose des actions à mettre en oeuvre au préalable.
Je voulais simplement avoir d'autres avis sur la question... Étant junior dans le métier, j'aimerais savoir ce que d'autres personnes pensent à ce sujet.
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il y a 8 ans par CarineVerdet
il y a dans ton discours, Leila, des choses qui me font tiquer.
Je pense qu'il faut commencer par séparer très clairement la contribution que chacun peut avoir pour sortir l'entreprise de la crise, d'une co-responsabilité pour l'y avoir mise ... (et là, on n'est pas loin de la confusion sémantique entre responsabilité et faute). L'entreprise ne demande pas forcément régulièrement son avis à ses salariés, ni à ses managers (comme on m'a dit récemment "vous devez être d'accord avec le management, puisque vous êtes manager"... logique... en clair, tais toi et rame), il peut donc y avoir des résistances au moment où l'entreprise cherche à impliquer tout le monde.
Ensuite, je pense que, situation de crise ou pas, vouloir avoir un changement sans réticences est illusoire. Le boulot, c'est de gérer ces réticences, de les accepter dans leur possible légitimité, de comprendre les peurs qui sont derrière, et d'agir pour les traiter. Je ne crois pas au plan de com de type rouleau compresseur où l'on obtiendrait l'adhésion des masses par la répétition d'un message. Nier les craintes, c'est nier les personnes, et un premier pas vers la démotivation (on ne m'a même pas écouté...)
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il y a 8 ans par OlivierHue
La meilleure démarché co-responsable est celle des SCOP, les sociétés coopératives, puisque le gérant est élu par les salariés associés pour un mandat de gestion et les salariés peuvent devenir associés. En tant qu'associé, 1 Homme = 1 voix. Chacun a le destin de son entreprise entre ses mains...
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