Je ne sais pas si ça va servir à quelque chose (ou à quelqu’un), mais voici tout de même quelques informations supplémentaires sur ce qui m'a été dit lors de mon rendez-vous.
La personne que j’ai vue vendredi dernier m’a également dit que les nombreuses subventions qui existaient en Europe pour aider à la microélectronique (comme à la fabrication des semi-conducteurs) avaient subitement disparu il y a deux ans environ. Qu’aujourd’hui, les entreprises européennes dépendaient de plus en plus du bon vouloir des fabricants américains et asiatiques. Et ça les embête (pour rester poli), car cela signifie la suppression — à moyen terme — de leur capacité d’autonomie et d’autosuffisance en matière d’électronique.
Donc, vous avez aujourd’hui pas mal d’entreprises européennes qui soutiennent la plupart des initiatives entrepreneuriales qui permettaient de lutter contre cette hégémonie américano-asiatique qui est en train de se mettre en place. Si vous acceptez les règles du jeu, vous devez donc jouer collectivement, et non plus individuellement. Et pour cela, il faut que votre boite existe et que vous montriez patte blanche en faisant appel à des entreprises européennes (ex. : passer par un laboratoire de tests/certifications européen). Ce que j’essaye de dire par là, c’est que l’argent ne se trouve plus dans les banques, ni dans les subventions, mais bien dans les entreprises. C’est pour cela que la personne que j’ai vue veut me brancher avec cette société montpelliéraine qui fabrique des puces pour les téléphones Samsung. Elle pense même que cette entreprise pourrait rentrer dans mon capital, car nous avons pas mal de points communs (elle bosse actuellement sur le développement de puces destinées à l'IoT, ou Internet des Objets).
Après, l’accès à ces fonds souverains par les banques françaises fait qu’elles doivent se transformer — ne plus être que de simples banques — et beaucoup d’entre elles n’hésitent plus à incuber les entreprises financées en les hébergeant, soit dans leurs locaux, soit dans les locaux de certains de leurs partenaires. C’est notamment ce qui existe avec le Crédit Agricole de Montpellier qui incube les startups qu’elle finance dans un immeuble qui lui appartient. Par contre, la Banque Populaire les héberge chez un partenaire. Mais, malheureusement, ce n'est pas le cas dans toutes les régions.