Et bien vous pourrez dire de ma part à votre chef qu'il se trompe dans sa terminologie. Car ce que me décrivez là est bien un programme dont le travail est la répétition de certaines tâches. D'ailleurs, ces logiciels — comme ceux permettant la traduction instantanée, voire ceux pouvant se substituer à une standardiste par exemple — sont devenus aujourd’hui des choses assez communes.
Il y aurait donc peut-être de quoi faire en s’intéressant à ce qui existe déjà et en voyant si nous ne pouvons pas l’adapter à votre secteur d’activité. Mais pour cela, il faudrait d’abord coucher noir sur blanc l’ensemble des tâches répétitives propres à votre activité et de voir ensuite celles pouvant être automatisée. Je ne vous cache pas que l’on a parfois de sacrées grosses surprises, car on s’aperçoit que certaines tâches — que l’on pensait pourtant automatisables — ne le sont absolument pas. La plupart du temps, les tâches non automatisables sont celles qui nécessitent réellement une certaine intelligence, le logiciel se bornant à reproduire le travail ayant déjà fait par un humain.
Par exemple, dans votre cas de figure :
1) On peut tout à fait imaginer la rédaction automatisée de rapports journaliers/hebdomadaires/mensuels/annuels (au format Word) en fonction d’une situation financière particulière. Mais ce que l’on ne pourra pas faire à la place du programme d’automatisation, c’est d’écrire les minis rapports types qui lui serviront de base et dans lesquels le programme piochera au grès des situations rencontrées (le programme d'automatisation se bornant à les copier-coller).
2) On peut aussi imaginer la même chose avec Excel avec des tableaux qui se remplissent tous les jours en fonction d’une grille préétablie : la vôtre.
3) Pareil avec PowerPoint : des présentations journalières/hebdomadaires/mensuelles/annuelles qui se génèrent d’elles-même en fonction des chiffres présents dans vos fichiers Excel, mais également en fonction des modèles – des cas de figure pré-rédigés si vous préférez – accessibles à votre programme.
À une certaine époque, j’avais développé toute une série de librairies qui permettait de se substituer à la suite Office en générant, au travers d’un site Internet par exemple, aussi bien des fichiers au format Word, Excel, PowerPoint. Et je sais le gain de temps que cela peut engendrer quand les rapports ou les fichiers de présentation peuvent être générés automatiquement (tout en restant en plus facilement éditables, contrairement au PDF).