La curiosité est en moi, vissée au corps, c'est une façon de vivre. J'ai dû naître avec quelques jours ou minutes d'avance par curiosité. Alors cueillir des connaissances, des savoirs, c'est devenu aussi naturel que respirer ou boire. Ca m'amène à accéder à des connaissances que je peux valoriser dans mon périmètre PRO/Perso... ou pas. Le partage, c'est alors multiplier les chances que ces bribes puissent trouver un autre terrain fertile. Je précise que par connaissances je comprends autant l'explicite que le tacite (voir les travaux de Edward Lorenz, Bengt Ake Lundvall). Donc un réseau (vous avez dit Skiller ?), un savoir faire, un tour de main, ont tout autant leur place qu'un article, un exposé, un objet fonctionnel, une loi. Georges Bernard Shaw a comparé très justement l'impact du partage d'une pomme et d'une idée. Etre une sorte de knowledge broker, c'est aussi voir des savoirs se démultiplier, rebondir avec d'autres de manière inattendue pour s'agréger, faire des étincelles en construisant des scénarios improbables et produire des possibilités que je n'aurais pas imaginées. Cette transmission est aussi une forme de lègue, une survie après la vie.
Un petit "partage" de circonstance pour terminer avec le livre The Tree of Knowledge: The Biological Roots of Human Understanding dont le pdf est ici.