@samiraSeltani je ne porte pas de jugement sur la qualité des dessins.
Je met l'accent sur les points auxquels on ne fait pas toujours attention lorsqu'on fabrique une image.
Ici en l’occurrence, le décors, qui, comme son nom l'indique n'est pas le sujet de l'interview.
Mais le décors est là, et on le voit. il fait partie de l'image.
Je maintiens mon avis concernant le côté amateur de l'image produite de ce fait et qui est en contraste violent avec le discours qui lui me semble parfait.
Dans une démarche de communication et de promotion, comme c'est le cas dans cette interview, on prête en général une attention particulière au discours et aux mots.
Jérôme a un discours très pertinent, le vocabulaire qu'il utilise est affuté et efficace, il est clair et acéré, même s'il est technique.
Ses idées sont bien organisées et il nous emmène avec lui en nous donnant envie de participer à l'aventure Skiller.
On a donc d'un côté un discours très contrôlé, très travaillé, très sobre et efficace qui contraste avec un décors et une mise en scène qui n'a, je suppose, pas été vraiment pensée.
C'est normal ! depuis la maternelle, on nous apprend à travailler les mots, le vocabulaire, l'expression orale, mais pas l'image, le dessin, les contrastes, les couleurs etc...
Comme un discours, une image se construit.
Dans le cas de cette interview, qu'on le veuille ou non, le décors interagit avec le spectateur et a son importance. Il est porteur de sens.
Pour en finir sur ce point (provisoirement peut-être) concernant la construction d'une image, il existe un grand nombre de gradations de mise en scène
entre le résultat de l'interview et "des costumes sombres et des lieux insipides, froids, sans vie, sans histoire".
Bon, et je n'ai pas trouvé de dicton pertinent alors je vais réutiliser celui-ci.
Après tout, il fonctionne aussi très bien dans ce sens
you can change the world if you change your mind