Un métier multiforme où cohabitent ceux qui font ça par défaut en attendant de retrouver un travail, ceux qui ont une offre de capacité (je viens renforcer ponctuellement un service, une fonction en période de pointe), une activité de consultant (je vous transfert méthodes, techniques et outils pour vous faire progresser et vous rendre autonome), une activité d'externalisation ou une activité tendant vers le temps partager (je renforce périodiquement votre capacité à créer ou occuper une fonction jusqu'à vous rendre autonome ... ou non), une activité de transition (j'occupe une fonction avec une mission temporaire pour vous faire passer d'un point A à un point B) ... je vous laisse le soin de continuer la liste ...
Alors, il faut non seulement agir vers le secteur pour que chacun (conseil) sache se positionner et devenir performant sur son (ou ses) segment(s) ET sur le marché pour que les clients sachent définir ce qu'ils attendent ...
Comme le fait remarquer
@ArnaudLemoine, le rôle des organisations professionnelles (OP) est incontournable que ce soit le CPC, le CINOV, le SYNFIE pour ce qui me concerne, mais également les OP "généralistes" comme la CGPME, l'UPA, ... comme les OP de branche qui ont un rôle "d'éducation" de leurs membres ...
Quant à l'impact de la numérisation (que tu nommes "Ubérisation") elle n'impacte ni plus ni moins le secteur du conseil que les autres activités économiques (ou non d'ailleurs) et constitue un des éléments facilitant la dérégulation massive des activités humaine ... plus connu sous le nom de "mondialisation" ...
La question est donc très complexe et ne peut se cantonner à une simple opposition entre des gros et des petits (qui pour sortir leur épingle du jeu doivent être experts ou développer un avantage concurrentiel fort), des numérisés ou non, des syndiqués ou non, ... Vaste sujet !