Bonjour
Je ne sais pas quoi penser de votre question au XXI siécle. Cela me fait penser au communautarisme (géographique, ethnique, religieux ou sexuel): On veut être tous égaux mais on revendique ne pas être comme les autres (qui nous rejette pour cela).
Concernant les offres d'emploi auxquelles vous faites référence elles sont illégales. Je vous invite à les signaler aux responsables des sites qui les diffusent.
Dans ma vision du monde professionnel, j'ai des collègues, des collaborateurs avec qui je dois composer. Bizarrement, au bout d'un mois dans une entreprise ma classification est plus nuancée:
- Sympa
- Désagréable
- Motivant
- Fatiguant
- Travailleur
- Tir au flan
et très exceptionnellement je tombe sur une personne particulièrement brillante (et je suis admiratif) ou définitivement stupide "(et je ne perd pas mon temps avec)
La compétence vient d'un apprentissage, ce n'est donc pas ce que je retiens à la fin de mon premier mois.
Le sexe , la couleur, la religion ou les préférences sexuelles ne font pas parti de mon échelle de valeur parce que sans effet sur le travail accompli. Tout au plus, les sujets abordés à la machine à café différent.
Maintenant il ne faut pas non plus être totalement candide, il y a des cursus de formation avec une majorité d'homme, d'autre plus féminin.
Cela se retrouve logiquement dans la vie professionnelle. J'y vois plus les conséquences d'un choix individuel (avec une influence de son contexte socio-culturel) que une discrimination orchestrée.
En revanche, prôner l'égalité en revendiquant sa différence me semble être un paradoxe qui alimente la discrimination et le communautarisme et introduit des concepts aussi fallacieux que la discrimination positive. La dérive ultime est la victimisation qui laisserai croire que la communauté opprimée serait finalement supérieure aux autres.
Si je me tiens à ce qu'affirmait Françoise Giroud en 1983, je pense que les 3 ou 4 derniers gouvernements ont montré que nous en sommes pas si loin:
La femme serait vraiment l'égale de l'homme le jour où, à un poste important, on désignerait une femme incompétente."