L'engagement du boss ! Le soutien de la masse, du corps social ! Du temps négocié avec les actionnaires !... Quelques illuminés pour porter la démarche avec sincérité...
Il faut surtout accepter de considérer l'entreprise comme une société, je veux dire, une société humaine, une communauté, avec une part de son destin en commun, dont la seule valeur est la collaboration de ses individus en interne et avec son écosystème... Il reste donc à libérer cette force !
Sinon, on trouve des entreprises libérées dans tous les secteurs économiques, ce n'est donc pas une question de contexte, mais de dirigeants !
quel profil optimum pour une entreprise libérée
il y a 9 ans
par
SylvainFerry
Quels sont les points essentiels qu'il faut regarder pour etre sûr qu'une demarche entreprise libérée puisse se mettre en place
manager
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9 réponses
J'insisterai sur le temps, la patience, c'est une aventure au long court. Mais également, au delà de la conviction et l'engagement du dirigeant, le rôle de quelques pirates ou au moins des corsaires pour pousser les actions, voire "hacker" les zones de résistance. Enfin, être en grande vigilance vis à vis de toutes les tentatives de remettre l'organisation sous procédures.
Bonjour Sylvain,
Je rejoins tous les posts sur le fait de remettre l'humain au centre. J'y rajouterai quelque chose de plus subtil, plus psychologique et moins technique qui est d'avoir une confiance absolue et inébranlable dans les ressources de chaque collaborateur. Être respectueux de la singularité de chacun et être dans une qualité de relation (respect, écoute, foi dans les autres, …), leur montrer, leur dire, et l'incarner dans les petits évènements et les grands. Plus subtil, car au début il faut sans cesse être vigilant sur ses vieilles habitudes et vieux démons de manager (confer l'ego du docu d'Arte du Bonheur des autres). Et là je rejoins oimoci sur la transformation des valeurs des managers et sur l'acquisition de nouvelles , surtout interpersonnelles.
Je rejoins tous les posts sur le fait de remettre l'humain au centre. J'y rajouterai quelque chose de plus subtil, plus psychologique et moins technique qui est d'avoir une confiance absolue et inébranlable dans les ressources de chaque collaborateur. Être respectueux de la singularité de chacun et être dans une qualité de relation (respect, écoute, foi dans les autres, …), leur montrer, leur dire, et l'incarner dans les petits évènements et les grands. Plus subtil, car au début il faut sans cesse être vigilant sur ses vieilles habitudes et vieux démons de manager (confer l'ego du docu d'Arte du Bonheur des autres). Et là je rejoins oimoci sur la transformation des valeurs des managers et sur l'acquisition de nouvelles , surtout interpersonnelles.
J'ajouterai également qu'une entreprise libérée n'est pas un objectif mais un processus permanent, un engagement permanent. On n'est plus dans une technique, ou une méthode à appliquer, mais bien dans un point de vue, une philosophie de travail.
Libérer une entreprise et ses forces, comme le dit @oimoci, c'est avant tout constituer, avec les personnes déjà présentes comme des nouvelles, une équipe et un esprit, une culture pour cette équipe. Il est toujours plus facile de faire évoluer une mauvaise idée ou une mauvaise entreprise avec une bonne équipe, qu'une bonne idée ou une bonne entreprise avec une mauvaise équipe.
C'est accepter le changement comme état permanent, changement sans jugement, mais changement choisi et réalisé par l'équipe, dans la vision de l'entreprise.
Libérer une entreprise et ses forces, comme le dit @oimoci, c'est avant tout constituer, avec les personnes déjà présentes comme des nouvelles, une équipe et un esprit, une culture pour cette équipe. Il est toujours plus facile de faire évoluer une mauvaise idée ou une mauvaise entreprise avec une bonne équipe, qu'une bonne idée ou une bonne entreprise avec une mauvaise équipe.
C'est accepter le changement comme état permanent, changement sans jugement, mais changement choisi et réalisé par l'équipe, dans la vision de l'entreprise.
Ah, je vais ajouter une chose : une entreprise, c'est pour gagner de l'argent ! (cf. Jean François Zobrist). Ceci doit être également clair pour toutes celles et tous ceux qui sont dans l'entreprise. car c'est bien une des finalités principales de l'entreprise.
Ça doit être une vision et un engagement authentiques et sincères, portés par la conviction d'un dirigeant pétri d'humanisme mais sans verser dans l'angélisme non plus.
Ça passe par la confiance mutuelle (qui ne se proclame pas mais s'obtient par la preuve, c'est l'illustration du give to get), et l'implication de ses hommes dans des actions concrètes.
Ce que ça n'est pas : ni un discours, ni une posture, ni une technique, ni un effet de mode.
Ça passe par la confiance mutuelle (qui ne se proclame pas mais s'obtient par la preuve, c'est l'illustration du give to get), et l'implication de ses hommes dans des actions concrètes.
Ce que ça n'est pas : ni un discours, ni une posture, ni une technique, ni un effet de mode.
Des dirigeants libérés... d'eux-mêmes !
Pour avoir accompagné la mutation d'une entreprise reconnue dans le domaine, je peux vous dire que c'est avant tout une mutation pour ses managers ! Je n'ai croisé que quelques très rares personnes qui portaient originellement ses valeurs... Mais des dizaines qui les ont acquises en chemin !
Un long chemin... il y a tellement de paradigmes à déverrouiller les uns après les autres..!
Un long chemin... il y a tellement de paradigmes à déverrouiller les uns après les autres..!
Cela part d'un engagement fort de direction. Mais lier cela à une démarche humaniste, c'est moins certain. Un des plus beaux exemple d'entreprises libérées est l'usine de Durham appartenant à GE. Il n'y a qu'un directeur dans cette entité qui fabrique les moteurs parmi les plus complexes au monde.
www.fastcompany.com/37815/engines-democracy
On ne peut pas dire que GE soit pourtant la plus philanthropique des entreprises.
Quelques exemples, sur mon blog ecollab, d'autre types d'entreprises qui ont des modes d'organisation originaux: www.entreprisecollaborative.com/index.php/fr/ar...
www.fastcompany.com/37815/engines-democracy
On ne peut pas dire que GE soit pourtant la plus philanthropique des entreprises.
Quelques exemples, sur mon blog ecollab, d'autre types d'entreprises qui ont des modes d'organisation originaux: www.entreprisecollaborative.com/index.php/fr/ar...
A voir ou à revoir : "le bonheur au travail" www.youtube.com/watch?v=0hRtzDV12UQ
remettre l'humain au centre et donner du sens... entre autres
remettre l'humain au centre et donner du sens... entre autres
Bonjour, l'essentiel c'est que le fonctionnement de l'entreprise libérée c'est une vraie philosophie à laquelle il faut réellement croire. Métaphoriquement c'est remplacer le triangle par un rond, le personnel 'improductif (manager) par + de personnel productif ( les salariées qui "font"), le contrôle par la confiance. Autonomie, liberté de choix, respect et transparence, créer une communauté, s'ouvrir à l'écoute de idées proposés par "tous"...bref un vrai projet ambitieux
Bonjour, l'essentiel c'est que le fonctionnement de l'entreprise libérée c'est une vraie philosophie à laquelle il faut réellement croire. Métaphoriquement c'est remplacer le triangle par un rond, le personnel 'improductif (manager) par + de personnel productif ( les salariées qui "font"), le contrôle par la confiance. Autonomie, liberté de choix, respect et transparence, créer une communauté, s'ouvrir à l'écoute de idées proposés par "tous"...bref un vrai projet ambitieux