@samiraSeltani &
@oimoci pour être franc, sur le transhumanisme, je suis partagé sans pouvoir réellement me positionner. D'un côté, nous acceptons une forme de transhumanisme pour "remettre à niveau", pour retrouver "la normale" d'un corps humain (pacemaker, greffe d'organes, os en plastiques, ligaments plastiques, prothèses, greffe de visages ou de mains, coeurs artificiels, ...) De l'autre, nous n'acceptons pas de "surpasser", de dépasser cette normalité humaine (assez difficile à définir et pourtant évidente). Il y a deux poids deux mesures...
Toutes les recherches humaines vont dans le sens de reculer la mort, mais si on trouve des moyens pour la repousser - pas définitivement mais assez loin - là, la peur saisit tout le monde et on se retrouve dans des raisonnements non plus logiques, mais affectifs et émotionnels.
En prenant un exemple cyberpunk (cf. William Gibbson), qu'y a-t-il de si gênant dans le fait de pouvoir brancher son cerveau sur le flux internet ? en imaginant que cela soit possible et les interfaces existent. ou bien de s'implanter des exosquelettes qui décuplent la force ? ou bien encore d'avoir des "yeux" qui voient mieux la nuit ? en quoi est-ce différent que de donner la vue à un aveugle par des moyens technologiques ?
Je ne suis pas un transhumaniste. Je m'interroge seulement sur le côté éthique et où placer le curseur de cette limite infranchissable, d'un point de vue des valeurs et non du point de vue technologique..
(désolé, je sors un peu du sujet)
A ce titre, le 31 mars, il y a une journée avec des conférences sur le transhumanisme, à Toulouse.