Trois expériences que je considère comme réussi :
- Etincelle (Toulouse) ;
- La Cordée (Lyon)
- L'Atelier des médias (Lyon)
Le communautaire passe par les moments en commun (oui, je sais, c'est logique) : repas (avec ouverture vers l'extérieur, notamment dans le cas d'Etincelle et l'Atelier) / goûter (ça, c'est La Cordée) / fêtes (Etincelle). En fait, c'est de l'inclusion et il faut arriver à être dans cette inclusion mais laisser libre la personne de ne pas venir aussi :)
Etincelle ou La Cordée ont un réseau interne mais je ne suis pas sûr qu'il soit utilisé par assez de monde pour dire que c'est lui fait la communauté. Le réseau social permet de suppléer aux horaires asynchrones.
Quelle place pour la dimension "communautaire" dans le succès du coworking ?
il y a 8 ans
par
oimoci
On peut lire ici et là que l'aspect communautaire des espaces de coworking est essentiel. Pourtant, on y voit souvent des personnes assises côte à côte qui échangent rarement... Le lieu ne s'y prêtant pas toujours.
Selon vous, quelle est l'importance de l'aspect communautaire dans l'attractivité de ces espaces et avez-vous des expériences particulièrement riches à partager sur ce sujet ? Avez-vous connaissance d'une communauté pro associée à un ou des espaces de travail et comment fonctionne-t-elle ? Utilise-t-elle un réseau social interne pour compléter les échanges physiques ?
Merci à tous !
8
8
6 réponses
Clairement pour moi l'aspect communautaire n'est pas dans les moments de travail, mais au contraire dans la capacité aux animateurs des lieux de créer des moments hors travail.
De mon observation, les communautés associées aux espaces de travail s'organisent en général autour des réseaux sociaux (FB, twitter etc.) et des évènements/conférences organisées en soirées, càd hors temps de travail. Les échanges physiques s'improvisent en fonction des affinités personnelles ou des projets. Réaliser une cartographie des compétences des co-workers et des projets en cours pourrait être fort utile afin d'encourager la transversalité ou la constitution d'équipe sur des projets collaboratifs. Cela pourrait permettre également le troc de compétences (don contre don). Aujourd'hui, les espaces de co-working cherchent avant tout à vendre leurs accompagnements, formations, séances avec experts, etc. , on reste dans un rapport assez marchand ce qui est dommage à mon sens.
Etincelle le fait bien.
C'est ce qu'il se dit en effet :)
Ça s'appelle l'effet @SebastienHordeaux mais ce n'est pas très scalable tant que le clonage n'est pas permis ;)
Ça s'appelle l'effet @SebastienHordeaux mais ce n'est pas très scalable tant que le clonage n'est pas permis ;)
La communauté est essentielle, l'expérience me l'a montré, chez Guillemette où j'ai créé un petit groupe qui venait pour travailler, et profiter de moments de détente tout au long de la journée (pause café, déjeuner, goûter), le soir étant réservé à la vie perso. Et maintenant que j'ai rejoint La Cordée, je peux vous dire que la communauté, c'est bien le noyau et qu'il y a des temps de vie commune pdt la journée, comme en dehors, ce qui permet de répondre à tous les besoins. Quant au réseau social, c'est une continuité du lien qui se créé physiquement mais ce n'est qu'un support aux autres moments IRL !
Co-working, co-being co-sharing ? Because sharing is caring (ou l'inverse) Tiens, voilà ce que j'en pense, comment on devrait coworker : medium.com/l-avenir-appartient/manifeste-pour-... Et sinon nous on utilise Hangout et Slack mais ça reste assez marginal. On se voit déjà toute la journée alors !