Certains sont à l'aise dans les interfaces linéaires et d'autres pas. Pour ma part ma prise de notes a changé en faisant pivoter ma feuille de 1/4 de tour (le début de la révolution?) et Freemind/freeplane est venu en support numérique (sourceforge.net/projects/freeplane/). La diffusion a été d'ailleurs virale dans l'entreprise. Je suis revenu à un mélange de Mindmap et de sketchnote (voir le série de livres Bikablo www.bikablo.com/) proche de la facilitation graphique (un stylo noir et un surligneur). Les supports de synthèse de type videoscribing sont aussi très intéressants pour la mémorisation mais ils ne sont pas numériques pour une exploitation ultérieur.
Pour "attaquer" des fils de discussion à plusieurs, la datavisualization et le text mining peuvent aider pour dépasser les jolis wordclouds (www.wordle.net/). J'ai eu à utiliser des softs pour attaquer des bases de commentaires en Voice of Consumer (millions de data) et ça s'est révélé très intéressant pour mettre du relief et des tendances sur les propos (plusieurs pistes sur www.kdnuggets.com/software/text.html). Il manquait néanmoins la couche d'analyse sémantique (parfois compensé par un thesaurus de synonimie) pour parfaire l'exercice mais ça permettait de bien résumer (j'ai testé les gratuits comme Wordstat)
Il n'en reste pas moins que la plupart ces techniques quanti portent en elles le risque d'extinction des signaux faibles quali qui sont parfois bien plus riches que les répétitions de discours. Il faut rester prudent car l'écho peut vite noyer le propos d'un individu.