La place que l'on voudra bien lui donner ?!
C'est une réponse qui peut être rigolote, mais pas que... Si les entreprises se décident à la collaboration, la coopération et au partage, surtout en privilégiant le local, la résilience économique et financière en sera augmentée. C'est le premier impact.
Ensuite, il est probable que les banques fassent un peu la gueule (encore que ça nous changera pas beaucoup) parce que c'est sur elle que repose beaucoup la dette grecque. Enfin, au niveau de l'état français, j'ai entendu des chiffres comme 40 à 60 Mds d'€uros. Donc ça va se retrouver fiscalement, probablement, encore que on pourrait tout à fait se mettre en situation grecque ;)
Enfin, il y a un aspect totalement inconnu, qui est l'impact sur les marchés financiers. car contrairement à ce que l'on dit, les marchés sont totalement imprévisibles car relèvent principalement pour ne pas dire exclusivement de l'humeur des traders. Et là... certains y verront une catastrophes comme d'autres une opportunité. C'est fonction, probablement, des expositions et couvertures de chacun... et là, mystère et boule de gomme...
A ces niveaux d’impacts économiques et financiers, c'est avant tout la réaction des grands donneurs d'ordres qui sera déterminante. Ont-ils pu se refaire une petite santé financière ou économique qui leur permette de tenir le choc avec un impact limité sur la chaîne de sous-traitance ? ou pas ? y aura-t-il des faillites de banques européennes ?
Enfin, ce que ça *peut* changer, c'est tout : à partir du moment où un exemple démocratique à fait vaciller l'europe, nous pouvons maintenant légitimement reprendre le contrôle démocratique de notre pays et surtout de la construction européenne et éviter cette espèce de pataquès du traité de Lisbonne. Et là, tout est permis, notamment pour nos entreprises. J'avoue qu'avec la disruption par le numérique qui attaque tout de toute part, c'est probablement maintenant qu'il faut agir. (pour ce dernier paragraphe, ce n'est pas une réponse directe, j'en ai bien conscience :) )