Le but premier recherché est la chirurgie réparatrice. Et l'idée, c'est bien de développer une technologie à bas coût, c'est-à-dire une technologie dont tout le monde pourra profiter. Et pas que les plus riches. Du moins, sur toute la partie médicale.
Par contre, ce qui est intéressant, c'est que les versions industrielles de ces produits semblent intéresser des sociétés comme Airbus (j'ai des amis, qui travaillent dans leur département R&D, qui me l'ont bien confirmé). Leur prochaine génération d'avion autonome pourrait ainsi en profiter.
La société mandatée par l'école des Mines d'Ales et qui m’accompagne depuis le mois d’octobre 2019 m'a également confirmé qu'une partie de ma R&D pourrait parfaitement être financée par la DGA, c'est-à-dire par l'armée.
Plusieurs spécialistes en propriété intellectuelle, rencontrés au même titre que les laboratoires, m'ont également confirmé que ce qui allait pouvoir me protéger par rapport à mes ambitions personnelles était le développement de produits « duals » (pour reprendre leur terme), c'est-à-dire de produits pouvant aussi bien servir dans le militaire que dans le domaine commercial / industriel.
Par exemple, dès le début, Orano (ex-Areva) m’a demandé si je comptais faire des composants militaires. J’ai répondu « oui, », bien évidemment.
Autre élément sécurisant : la partie contractuelle. Celle-ci doit être blindée au maximum pour éviter de se faire spolier, tant par les laboratoires, l'état, l'armée, etc. Les exemples à ce sujet sont légion. Je travaille actuellement à la question.
Après, j'ai toujours eu une vision assez juste du futur en matière technologique (mes livres techniques — qui ont plus de 20 ans ! — sont d'ailleurs là pour le prouver). Or, le futur qu'on nous vend actuellement n'est pas celui qui se concrétisera dans les vingt prochaines années. J'en suis persuadé.
Nous allons plutôt assister à une arrivée massive de la low tech dans nos vies, avec une volonté très forte chez les clients d'acheter des produits de plus en plus pérennes, toujours dans un esprit écologique.
Par exemple, les vélos ou les trottinettes électriques font partie de la low tech.
Or, mes composants sont tous basés sur de la low tech, si ce n’est que je les ai mis à jour pour en faire ce qu’ils sont aujourd’hui. C’est d’ailleurs cette idée — celle d’utiliser des technologies libres ( ou devenues libres…. voilà qui va sans doute faire plaisir à @JoyceMarkoll ) dans une optique radicalement différente, qui a séduit, aussi bien l’école des mines d’Alès qu’Orano lors du concours TechTheFutur…