Personnellement, si j'étais chef d'entreprise et que je découvrais que l'un de mes salariés est payé de ma poche pour bricoler, pour "hacker" donc, dans son coin, et bien, c'est simple : je le vire sans ménagement.
J'estime que ce n'est pas à moi, chef d'entreprise, de financer les désirs de liberté, d'individualisme, de mes salariés. S'ils veulent le faire, ils n'ont qu'à se mettre à leur compte. Fondamentalement, une société, c'est avant tout un groupe.
Le hacker, par définition, est une personne qui agit seul. Il agit d'abord pour le compte de sa petite personne, et s'il voit un intérêt - par forcément qu'économique - il peut partager ses découvertes.
Par ailleurs, un hacker est quelqu'un qui se doit d'avoir un très haut niveau d'expertise dans sa branche pour être d'une quelconque utilité à une entreprise. Donc, on le paye toujours grassement. Or, dans ces conditions, il vaut mieux que son activité soit parfaitement encadrée par l'entreprise, histoire que celle-ci ne jette pas son argent par les fenêtres.